As large numbers of metacercariae of Fasciola hepatica are necessary for research, experimental infections of Galba truncatula and Pseudosuccinea columella with this digenean were carried out to determine the better intermediate host for metacercarial production and, consequently, the most profitable snail for decreasing the cost price of these larvae. Pre-adult snails (4 mm in shell height) originating from two populations per lymnaeid species were individually exposed to two or five miracidia, raised at 23 °C and followed for cercarial shedding up to their death. Compared to values noted in G. truncatula, the survival of P. columella on day 30 post-exposure was significantly greater, while the prevalence of F. hepatica infection was significantly lower. In the four P. columella groups, metacercarial production was significantly greater than that noted in the four groups of G. truncatula (347–453 per cercariae-shedding snail versus 163–275, respectively). Apart from one population of G. truncatula, the use of five miracidia per snail at exposure significantly increased the prevalence of F. hepatica in P. columella and the other population of G. truncatula, whereas it did not have any clear effect on the mean number of metacercariae. The use of P. columella for experimental infections with F. hepatica resulted in significantly higher metacercarial production than that noted with G. truncatula, in spite of a lower prevalence for the former lymnaeid. This finding allows for a significant decrease in the cost price of these larvae for commercial production.
Comme des quantités importantes de métacercaires de Fasciola hepatica sont nécessaires à des fins de recherche, des infestations expérimentales de Galba truncatula et de Pseudosuccinea columella avec ce Digène ont été réalisées dans ce but afin de déterminer quel est le meilleur hôte intermédiaire pour la production métacercarienne et, par suite, quel est le mollusque le plus rentable pour diminuer le prix de revient de ces larves. Des mollusques préadultes (4 mm de hauteur) provenant de deux populations pour chaque espèce de limnée ont été soumis individuellement à deux ou cinq miracidiums avant d’être élevés à 23° C et suivis pour les émissions cercariennes jusqu’à leur mort. Par rapport aux valeurs notées chez G. truncatula, la survie de P. columella au 30 ème jour post-exposition est significativement plus élevée alors que la prévalence de l’infestation par F. hepatica est significativement plus faible. Dans les quatre groupes de P. columella, la production métacercarienne est significativement plus importante que celle notée dans les quatre groupes de G. truncatula (347–453 par mollusque émettant des cercaires au lieu de 163–275). À l’exception d’une population de G. truncatula, l’emploi de cinq miracidiums par mollusque lors de l’exposition se traduit par une augmentation significative de la prévalence de F. hepatica chez P. columella et l’autre population de G. truncatula, alors qu’il n’y a pas d’effet net sur la production métacercarienne. L’utilisation de P. columella pour des infestations expérimentales avec F. hepatica permet d’avoir une production métacercarienne plus importante que celle fournie par G. truncatula, malgré une prévalence plus faible chez la première limnée. Ce résultat permet de diminuer de manière significative le prix de revient de ces larves pour la production commerciale.