Lowbush blueberry ( Vaccinium angustifoliumAiton (Ericaceae)) production is highly dependent on insect pollination to maximise yields. The current losses in honey bee ( Apis melliferaLinnaeus (Hymenoptera: Apidae)) colonies pose a serious threat to the blueberry industry, raising interest in alternative pollinators. Abundance and diversity of native pollinators usually decreases with distance from natural habitats. In this study, we evaluated the effects of distance from wooded habitats such as windbreaks and forest borders on the presence of native pollinators in blueberry fields in Lac-St-Jean (Québec, Canada). Four treatments were compared: single-row, double-row, natural windbreaks, and forest borders. Pan-traps were placed at 5, 30, and 60 m from the windbreak or forest border. A total of 3878 native pollinators were collected and 81% were ground-nesting bees. The forest border was the only treatment with higher abundance and species richness on the periphery (5 m) of the field than at further distances, supporting the hypothesis that the presence of pollinators is favoured by habitats potentially offering more abundant and diverse nutritional resources. Our overall results reveal that native pollinators are distributed quite homogeneously in blueberry fields, suggesting that windbreaks are beneficial to native pollinator communities.
La production du bleuet nain ( Vaccinium angustifoliumAiton (Ericaceae)) est fortement dépendante des insectes pollinisateurs pour maximiser les rendements. Le déclin des abeilles domestiques ( Apis melliferaLinnaeus (Hymenoptera: Apidae)) observé mondialement fragilise cette industrie qui a développé un intérêt pour une source alternative de pollinisation, les pollinisateurs indigènes. On observe généralement un impact négatif de l’éloignement des habitats naturels sur l’abondance et la richesse spécifique de ces communautés. Dans cette étude, nous avons évalué l’effet de l’éloignement des zones boisées telles que les haies brise-vent et les bordures de forêt sur la présence des pollinisateurs indigènes dans les cultures de bleuets nains au Lac-St-Jean (Québec, Canada). Quatre traitements ont été comparés: brise-vent à une rangée d’arbres, brise-vent à deux rangées d’arbres, brise-vent naturel et bordure de forêt. Des pièges-bols ont été placés à 5, 30 et 60 m des zones boisées. Un total de 3878 pollinisateurs indigènes a été collecté et 81% d’entre eux étaient des nicheurs de sol. L’abondance et la richesse spécifique étaient plus importantes en périphérie des champs (5 m) dans les traitements bordures de forêt comparativement aux autres traitements, supportant l’hypothèse que la présence des pollinisateurs est favorisée par un habitat offrant potentiellement des ressources nutritionnelles plus abondantes et plus diversifiées. L’ensemble de nos résultats indique que les pollinisateurs indigènes sont distribués de façon homogène en bleuetière, suggérant que les brise-vents ont un effet bénéfique sur les communautés de pollinisateurs indigènes.