Street-involved youth are at high risk for acquiring HIV and hepatitis C infection due to potential engagement in high-risk behaviours, including injection drug use. The Youth Injection Prevention (YIP) Project sought to identify factors that prevented street-involved youth from moving into injection drug use in Vancouver, BC. Our project used a participatory research orientation to study these factors. This paper describes the level of participation observed among the street-involved youth taking part in our project.
The YIP project employed street-involved youth as co-researchers. To assess the level of participation among the co-researchers, we applied Roger Hart’s “Ladder of Youth Participation”. Each advancing rung in the ladder represents a higher level of participation. We compared the youth’s involvement in the project to the rungs in Roger Hart’s tool.
Throughout the duration of the project, the youth’s participation increased. Initially the youth had low levels of participation as they were hired based on their life experiences and initially consulted and informed. Over the course of the project, team- and skill-building activities took place. This helped the project environment evolve into a safe space where youth felt comfortable to engage at the highest levels of participation.
The YIP Project was successful in being a highly participatory research project. In a safe and open environment, the youth felt comfortable to question and take on initiatives that went beyond the academic researcher’s initial expectations. This project highlights the success of engaging street-involved youth in participatory research.
Les jeunes de la rue courent un risque élevé d’attraper des infections à VIH et à l’hépatite C du fait qu’ils peuvent s’adonner à des comportements à haut risque, dont l’utilisation de drogues par injection. Le projet YIP (Youth Injection Prevention) cherche à cerner les facteurs qui empêchent les jeunes de la rue de se tourner vers les drogues par injection à Vancouver, en Colombie-Britannique. Nous utilisons une approche de recherche participative pour étudier ces facteurs. Nous décrivons ici le niveau de participation observé chez les jeunes de la rue ayant pris part au projet.
Le projet YIP a employé des jeunes de la rue comme co-chercheurs. Pour évaluer le niveau de participation chez les co-chercheurs, nous avons appliqué «l’échelle de participation des jeunes» de Roger Hart. Chaque barreau de l’échelle représente un niveau de participation plus élevé. Nous avons comparé l’implication des jeunes dans le projet aux barreaux de l’échelle de Hart.
Au fil du projet, la participation des jeunes a augmenté. Au départ, leurs niveaux de participation étaient faibles, car ils étaient embauchés en raison de leur vécu et simplement consultés et informés. Au cours du projet, des activités de développement de l’esprit d’équipe et de renforcement des compétences ont eu lieu. Elles ont contribué à faire de l’environnement du projet un espace sûr où les jeunes se sont sentis libres de s’engager aux plus hauts niveaux de participation.
Le projet YIP a atteint un niveau de participation très élevé pour un projet de recherche. Dans un environnement sûr et ouvert, les jeunes se sont sentis libres de poser des questions et d’accepter des initiatives dépassant de loin les attentes initiales de la chercheuse universitaire. Ce projet montre l’efficacité de recruter des jeunes de la rue pour faire de la recherche participative.