Seroprevalence and risk factors for Neospora caninum infection in dogs in rural northeastern mainland China Translated title: Séroprévalence et facteurs de risque d’infection de Neospora caninum chez les chiens du nord-est de la Chine rurale

Abstract

Although Neospora caninum is an important veterinary pathogen, veterinarians in various areas including in Mainland China lack a full understanding of neosporosis distribution in dog populations. This study aims to determine the emergence of anti- N. caninum antibodies in canine populations classified based on breeders, herdsmen, and huntsmen in northeast mainland China. In addition, the risk factors associated with seropositivity were explored. An indirect immunofluorescent antibody test (IFAT) was performed on canine serum to determine seroprevalence. Logistic regression models were used to collect and analyze individual and management data, in order to determine high-reliability predictors of seroprevalence as well as the level of anti- N. caninum antibodies. Among the 476 dogs tested, 95 (20%) were seropositive. Mixed breed (OR 1.53), former strays (OR 1.38), dogs living on cattle farms (OR 2.30), hunting dogs (OR 1.22) as well as raw meat feeding (OR 1.66) were correlated ( p < 0.05) with N. caninum infection. Interestingly, the seropositivity of dogs on cattle farms was higher (28%) than that of those (24.8%) living in breeding facilities ( p < 0.05). A large number of seropositive dogs were found on cattle farms in the study region, suggesting horizontal transmission between dogs and cattle. Therefore, this source of infection should be studied further, and should be a strong consideration in differential diagnoses of dogs raised on cattle farms.

Translated abstract

Bien que Neospora caninum soit un agent pathogène vétérinaire important, les vétérinaires de diverses régions, dont la Chine continentale, ne comprennent pas parfaitement la répartition de la néosporose dans les populations de chiens. Cette étude vise à déterminer l’émergence d’anticorps anti- N. caninum dans les populations canines classées comme reproducteurs, bergers et chasseurs du nord-est de la Chine. De plus, les facteurs de risque associés à la séropositivité ont été explorés. Un test d’immunofluorescence indirecte (IFAT) a été réalisé sur les sérums des chiens afin de déterminer la séroprévalence. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour collecter et analyser des données individuelles et de gestion, afin de déterminer les prédicteurs de fiabilité élevée de la séroprévalence ainsi que le niveau d’anticorps anti- N. caninum. Parmi les 476 chiens testés, 95 (20 %) étaient séropositifs. La race mélangée (OR 1,53), les animaux auparavant errants (OR 1,38), vivant dans des fermes d’élevage bovin (OR 2,30), les chiens de chasse (OR 1,22) ainsi que l’alimentation en viande crue (OR 1,66) étaient corrélés ( p < 0,05) avec l’infection à N. caninum. Fait intéressant, la séropositivité des chiens dans les fermes d’élevage bovin était supérieure (28 %) à celle de ceux (24,8 %) vivant dans des élevages de chiens ( p < 0,05). Un grand nombre de chiens séropositifs ont été trouvés dans des fermes d’élevage bovin dans la région étudiée, suggérant une transmission horizontale entre chiens et bovins. Par conséquent, cette source d’infection doit être étudiée plus avant et constituer un facteur important dans le diagnostic différentiel des chiens élevés dans des fermes d’élevage bovin.