West African Dwarf (WAD) goats are extremely important in the rural village economy of West Africa, but still little is known about their biology, ecology and capacity to cope with gastrointestinal nematode (GIN) infections. Here, we summarise the history of this breed and explain its economic importance in rural West Africa. We review recent work showing that Nigerian WAD goats are highly trypanotolerant and resist infections with Haemonchus contortus more effectively than other breeds of domestic goat (haemonchotolerance). We believe that haemonchotolerance is largely responsible for the generally low level GIN infections and absence of clinical haemonchosis in WADs under field conditions, and has contributed to the relatively successful and sustainable, anthelmintics-free, small-scale system of goat husbandry in Nigeria’s humid zone, and is immunologically based and genetically controlled. If haemonchotolerance can be shown to be genetically controlled, it should be possible to exploit the underlying genes to improve GIN resistance among productive fibre and milk producing breeds of goats, most of which are highly susceptible to nematode infections. Genetic resistance to GIN and trypanosome infections would obviate the need for expensive chemotherapy, mostly unaffordable to small-holder farmers in Africa, and a significant cost of goat husbandry in more developed countries. Either introgression of resistance alleles into susceptible breeds by conventional breeding, or transgenesis could be used to develop novel parasite-resistant, but highly productive breeds, or to improve the resistance of existing breeds, benefitting the local West African rural economy as well as global caprine livestock agriculture.
Les chèvres naines d’Afrique de l’Ouest (NAO) sont extrêmement importantes dans l’économie villageoise de l’Afrique de l’Ouest, mais on connait peu sur leur biologie, écologie et capacité à faire face aux infections par des nématodes gastrointestinaux (NGI). Nous résumons ici l’histoire de cette race et expliquons son importance économique en Afrique de l’Ouest rurale. Nous passons en revue les travaux récents montrant que les chèvres NAO nigérianes sont très trypanotolérantes et résistent aussi aux infections par Haemonchus contortus plus efficacement que les autres races de chèvre domestique (haemonchotolérance). Nous croyons que l’haemonchotolérance est en grande partie responsable des infections de faible niveau par NGI et de l’absence d’hémonchose clinique chez les chèvres NAO dans les conditions de terrain, qu’elle a contribué à un système à petite échelle de chèvre d’élevage dans la zone humide du Nigeria relativement réussi et durable, qu’elle est basée sur l’immunologie et qu’elle est génétiquement contrôlée. Si on peut démontrer quel’haemonchotolérance est contrôlée génétiquement, il devrait être possible d’exploiter les gènes sous-jacents pour améliorer la résistance aux NGI chez les races de chèvres productrices de laine ou de lait, dont la plupart sont très sensibles aux infections à nématodes. La résistance génétique aux NGI et aux infections à trypanosomes rendrait inutile la chimiothérapie, qui est coûteuse et inabordable pour la plupart des petits agriculteurs en Afrique, et représente un coût important des élevages de chèvres dans les pays plus développés. L’introgression d’allèles de résistance dans les races sensibles par sélection conventionnelle ou la transgénèse pourraient être utilisées pour développer de nouvelles races résistantes aux parasites mais très productives, ou pour améliorer la résistance des races existantes, ce qui serait utile à l’économie rurale locale en Afrique de l’Ouest ainsi qu’à l’agriculture caprine mondiale.