Despite much media attention being given to the physician shortage in Canada in recent years, this shortage pales in comparison to that seen in many middle- and low-income countries. A major cause of the shortage in these countries is the migration of health care workers from developing to developed nations, a phenomenon known as the “brain drain”. The loss of these workers is having devastating impacts globally, particularly in Sub-Saharan Africa and the Caribbean. Causes of the “brain drain” are numerous and include poor working conditions in poorer countries and active recruitment by richer countries. Jamaica has been one of the countries in the Caribbean hardest hit by mass migration of health care workers. The multiple dimensions of Jamaica’s health worker “brain drain” illustrate both the complexity of the issues reviewed in this commentary, and the net loss for low- and middle-income countries. Creative and sustainable solutions to the problem are actively being sought globally, but will require commitment and support from all nations as well as from international funding bodies if meaningful impacts on health are to be realized.
Les médias ont beaucoup parlé de la pénurie de médecins au Canada ces dernières années, mais cette pénurie n’est rien en comparaison de ce que l’on voit dans de nombreux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. L’une des grandes causes de la pénurie dans ces pays est la migration des travailleurs de la santé vers les pays développés, un phénomène qu’on appelle « l’exode des cerveaux ». La perte de ces travailleurs est dévastatrice à l’échelle mondiale, surtout en Afrique subsaharienne et dans les Caraïbes. Les causes de l’exode des cerveaux sont nombreuses; elles incluent les mauvaises conditions de travail dans les pays pauvres et le recrutement actif des travailleurs de la santé par les pays riches. La Jamaïque est l’un des pays des Caraïbes les plus durement touchés par la migration massive de ses travailleurs de la santé. Les multiples aspects de l’exode des travailleurs de la santé jamaïcains montrent à la fois la complexité des enjeux abordés dans ce commentaire et la perte nette subie par les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. On recherche activement des solutions novatrices et durables à ce problème partout dans le monde, mais il faudra l’engagement et l’appui de tous les pays ainsi que des institutions financières internationales pour que cela ait un impact concret sur la santé.