Spectacle and performance have long characterized global mining investment. In this paper, I examine the performative strategies of a junior mining company called Ascendant Copper in its pursuit of copper in northwestern Ecuador in the mid‐2000s. I focus on Ascendant's contradictory efforts to attract mining investment with imagery of subsoil abundance while also downplaying the scale and significance of mining in the face of local opposition. I approach the company's divergent strategies as reflective of the dual meanings of prognosis, as both forecast and diagnosis. I begin by examining the means through which Ascendant promoted subsoil copper wealth within the framework of resource classification established by the Toronto Stock Exchange. I then analyse the way the company employed discourses of corporate social responsibility to portray its local presence as one defined by conservation and development. In analysing the articulation of a junior company like Ascendant in relation to both subsoil and surface, I not only highlight the materiality of corporate social responsibility, but also underscore the precarious becoming of junior companies, who seldom feature in anthropological accounts of corporations.
Résumé
Depuis longtemps, les investissements miniers mondiaux sont marqués par le spectacle et les performances. L'auteur examine ici les stratégies performatives d'une jeune société minière nommée Ascendant Copper au cours de sa prospection de cuivre dans le nord‐ouest de l’Équateur au milieu des années 2000. Il se concentre sur les efforts contradictoires d'Ascendant pour attirer les investissements miniers. Elle déploie une imagerie d'abondance du sous‐sol, tout en minimisant l’échelle et les répercussions de l'exploitation minière face à l'opposition locale. L'article aborde les stratégies divergentes de la société comme le reflet de la double signification du pronostic, qui est à la fois prévision et diagnostic. Il commence par examiner par quels moyens Ascendant a mis en avant la richesse en cuivre du sous‐sol dans le cadre de la classification des ressources établie par la Bourse de Toronto. Il analyse ensuite la manière dont la société a utilisé le discours de la responsabilité sociale d'entreprise pour dépeindre sa présence locale en termes de conservation et de développement. En analysant cette jeune entreprise à la fois par rapport au sous‐sol et à la surface, l'auteur met en lumière la matérialité de la responsabilité sociale d'entreprise tout en soulignant la situation précaire des jeunes entreprises, qui apparaît rarement dans les descriptions anthropologiques des entreprises.