Mid-Victorian British characterizations of Ireland and much of its population blamed race and “moral character” for the widespread poverty on the island. The Irish poor were portrayed as a “race apart” whose inherent failings were at least partly to blame for the mortality they suffered during the Great Famine of 1845–1852. Recent excavations at Kilkenny workhouse and Spike Island convict prison have produced skeletal assemblages from this critical period. These collections have enabled bioarchaeological analysis of parameters mentioned by the Victorians as indicative of the distinctiveness of the Irish poor: stature, interpersonal violence, and tobacco use. Bioarchaeological data indicate that the differences between Irish and British populations in stature and risk of violence were exaggerated. Such characterizations, we argue, were part of a strategy of “Othering” that served to legitimize colonial domination. This exertion of power did not go uncontested, as the pattern of tobacco use may be indicative of forms of passive resistance.
Las caracterizaciones británicas a mediados de la época victoriana de Irlanda y gran parte de su población echaban la culpa a su raza y “carácter moral” por la pobreza generalizada en la isla. Los pobres irlandeses fueron retratados como una “raza aparte”, cuyas fallas inherentes fueron al menos en parte culpables de la mortalidad que sufrieron durante la Gran Hambruna de 1845–1852. Las excavaciones recientes en la casa de trabajo de Kilkenny y la prisión de convictos de Spike Island han producido ensamblajes esqueléticos de este período crítico. Estas colecciones han permitido el análisis bioarqueológico de los parámetros mencionados por los victorianos como indicativos del carácter distintivo de los pobres irlandeses: estatura, violencia interpersonal y consumo de tabaco. Los datos bioarqueológicos indican que las diferencias entre las poblaciones irlandesas y británicas en áreas de estatura y riesgo de violencia fueron exageradas. Tales caracterizaciones, argumentamos, fueron parte de una estrategia de “Otredad” que sirvió para legitimar la dominación colonial. Este ejercicio de poder no se realizaba sin oposición, ya que el patrón de consumo de tabaco puede ser indicativo de formas de resistencia pasiva.
Les descriptions de l’Irlande et de la plupart de sa population par la société Britannique du milieu de l’ère victorienne, blâmaient la race et le « caractère moral » pour expliquer la pauvreté généralisée sur l’île. Les Irlandais pauvres étaient décrits comme une « race à part », dont les faiblesses inhérentes étaient à tout le moins et en partie la raison de la mortalité les ayant frappés durant la Grande famine de 1845–1852. Les récentes fouilles archéologiques à l’hospice des pauvres de Kilkenny et dans la prison de Spike Island ont mis au jour des assemblages ostéologiques de cette période critique. Ces collections ont permis une analyse bioarchéologique des paramètres mentionnés par les Victoriens comme indicatifs du caractère distinctif de l’Irlandais pauvre: stature, violence interpersonnelle et consommation de tabac. Les données bioarchéologiques indiquent que les différences entre les populations irlandaise et britannique étaient exagérées quant aux traits liés à la stature et au risque de violence. Ces caractérisations faisaient partie selon nous d’une stratégie d’« Altérisation » servant à légitimer la domination coloniale. L’exercice de ce pouvoir n’a pas manqué d’être contesté, comme l’indiquent les usages de consommation du tabac qui ont pu représenter une forme de résistance passive.