Blood parasites are found in many vertebrates, but the research on blood parasites of lizards is still at its onset. We analyzed blood samples from side-blotched lizards Uta stansburiana from San Benito Oeste Island, Mexico, to test for the presence of hemoparasites. We found a high prevalence (23 out of 27 samples) of a blood parasite of the genus Lankesterella (Coccidia, Eimeriorina, Lankesterellidae) according to phylogenetic analyses of the parasite 18S rRNA gene. Similar parasites (97–99% similarity) have recently been described for Uta stansburiana from California. The parasite 18S rRNA gene showed high variability, both within San Benito and compared to California. The next closest matches of the parasite DNA with 97–98% similarity included a range of different genera ( Lankesterella, Schellackia, Eimeria, Isospora and Caryospora). A high uncertainty in the deeper branches of the phylogenetic trees, and many missing links in genetic network analysis, were in line with previous suggestions that the coccidians are an understudied group with large knowledge gaps in terms of their diversity and taxonomy. Further studies are needed to resolve the evolutionary relationships within the Eimeriorina.
On trouve des parasites sanguins chez de nombreux vertébrés, mais la recherche sur les parasites sanguins des lézards est encore à ses débuts. Nous avons analysé des échantillons de sang de lézards, Uta stansburiana, de l’île de San Benito Oeste, au Mexique, pour tester la présence d’hémoparasites. Nous avons trouvé une prévalence élevée (23 échantillons sur 27) d’un parasite sanguin du genre Lankesterella (Coccidia, Eimeriorina, Lankesterellidae) selon les analyses phylogénétiques du gène de l’ARNr 18S du parasite. Des parasites similaires (97–99 % de similarité) ont été récemment décrits chez Uta stansburiana de Californie. Le gène de l’ARNr 18S du parasite présentait une variabilité élevée, tant à San Benito qu’en Californie. Les appariements les plus proches de l’ADN du parasite avec une similitude de 97–98 % comprenaient une gamme de genres différents ( Lankesterella, Schellackia, Eimeria, Isospora et Caryospora). Une forte incertitude dans les branches les plus profondes des arbres phylogénétiques, et de nombreux chaînons manquants dans l’analyse des réseaux génétiques étaient en accord avec les suggestions précédentes selon lesquelles les coccidiens sont un groupe peu étudié avec de grandes lacunes en termes de connaissance de leur diversité et leur taxonomie. D’autres études sont nécessaires pour résoudre les relations évolutives au sein des Eimeriorina.