COVID-19 has exposed and exploited existing inequalities in gender to drive inequities in health outcomes. Evidence illustrates the relationship between occupation, ethnicity and gender to increase risk of infection in some places. Higher death rates are seen among people also suffering from non-communicable diseases – e.g. heart disease and lung disease driven by exposure to harmful patterns of exposure to corporate products (tobacco, alcohol, ultra-processed foods), corporate by-products (e.g. outdoor air pollution) or gendered corporate processes (e.g. gendered occupational risk). The paper argues that institutional gender blindness in the health system means that underlying gender inequalities have not been taken into consideration in policies and programmatic responses to COVID-19.
La pandémie de COVID-19 a à la fois révélé et renforcé des inégalités de genre déjà existantes, provoquant une augmentation des inégalités dans les statistiques de santé. Les données recueillies révèlent que la combinaison de facteurs tels que l’occupation, l’ethnicité et le genre contribuent à une augmentation du risque d’infection dans certains lieux. Des taux de mortalité plus élevés ont ainsi été constatés dans des populations souffrant également de maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques et pulmonaires causées par l’exposition aux effets nocifs de produits industriels (tabac, alcool, produits alimentaires ultra-transformés), de leur productions dérivées (pollution atmosphérique extérieure), ou de processus industriels genrés (risques professionnels liés au genre). Cet article démontre que le déni institutionnel des différences de genre dans le système médical a pour conséquence la non-prise en compte des inégalités de genre sous-jacentes dans la mise en place de réglementations et de programmes de réponses au COVID-19.