A range of first-line similarly effective medications ranging in price are recommended for treating uncomplicated hypertension. Considering drug costs alone, thiazides and thiazide-like diuretics are the most cost-efficient option. We determined incident prescribing of thiazides for newly diagnosed hypertension as first-line treatment in Alberta, factors that predicted receiving thiazides vs more costly medications, and how much could be saved if more patients were prescribed thiazides.
Using a retrospective cohort design, factors predicting receiving thiazides vs other agents were determined using mixed effects logistic regression. Cost savings were simulated by shifting patients from other antihypertensive medications to thiazides and calculating the difference.
Within our cohort of 89,548 adults, only 12% received thiazides as first-line treatment whereas 44% received angiotensin converting enzyme inhibitors, 17% received angiotensin receptor blockers, 16% received calcium channel blockers, and 10% received β-blockers. Antihypertensive medications were typically prescribed by office-based, general practitioners (88%). Being male and receiving a prescription from a physician with ≥ 20 years of practice and a high clinical workload were associated with increased odds of receiving nonthiazides. In the extreme case that all patients received thiazides as their first prescription, spending would have been reduced by a maximum of 95% (CAD$1.8 million).
Only 12% of Albertan adults with incident, uncomplicated hypertension were prescribed thiazides as first-line treatment. With the opportunity for drug cost savings, future research should evaluate the risk of adverse events and side effects across the drug classes and whether the costs associated with managing those risks could offset the savings achieved through increased thiazide use.
De nombreux médicaments tous aussi efficaces les uns que les autres, mais de prix variable, sont recommandés pour le traitement de première intention de l’hypertension non compliquée. Si l’on tient compte du coût du médicament seulement, les thiazides et les diurétiques apparentés aux thiazides sont les options les plus économiques. Nous avons évalué le taux de prescription d’un thiazide pour le traitement de première intention de l’hypertension nouvellement diagnostiquée en Alberta, les facteurs de prédiction de la prescription d’un thiazide plutôt que d’un autre médicament plus coûteux, ainsi que les économies qui pourraient être réalisées si on prescrivait un thiazide à un plus grand nombre de patients.
Dans le cadre de notre étude de cohorte rétrospective, nous avons déterminé les facteurs de prédiction de la prescription d’un thiazide plutôt que d’un autre agent à l’aide d’une régression logistique à effets mixtes. Nous avons simulé les économies qui pourraient être réalisées en faisant passer à un thiazide les patients à qui un autre médicament antihypertenseur a été prescrit et en calculant la différence.
Dans notre cohorte de 89 548 adultes, seulement 12 % des patients ont reçu un thiazide en première intention; 44 % ont reçu un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine; 17 %, un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine; 16 %, un inhibiteur calcique; et 10 %, des bêtabloquants. Les agents antihypertenseurs sont généralement prescrits par des omnipraticiens en cabinet (88 %). Le fait d’être un homme et le fait d’obtenir une prescription auprès d’un médecin exerçant depuis au moins 20 ans et ayant une lourde charge de travail clinique étaient associés à une probabilité supérieure de recevoir un agent autre qu’un thiazide. Dans le cas extrême où tous les patients se verraient prescrire un thiazide en première intention, la réduction des dépenses pourrait atteindre 95 % (soit 1,8 million de dollars canadiens).
En Alberta, un thiazide a été prescrit en première intention à seulement 12 % des adultes venant de recevoir un diagnostic d’hypertension non compliquée. Compte tenu des économies qui pourraient être réalisées si un thiazide était prescrit dans ce contexte, il conviendrait d’effectuer des recherches plus poussées pour évaluer le risque de manifestations indésirables et d’effets secondaires associé aux différentes classes de médicaments, et pour déterminer si les coûts liés à la prise en charge de ce risque annuleraient les économies réalisées en augmentant le recours aux thiazides.