Dans la seconde moitié du XXe siècle, le Moulin d’Andé, dans l’Eure, fut un lieu emblématique où se rencontrèrent écrivains, cinéastes, artistes et intellectuels de tous bords et de tous pays. Lieu de création et caisse de résonance artistique et idéologique, le Moulin fut aussi un réseau culturel hors du commun. André Schwarz-Bart y trouva un lieu d’inspiration et de création. Les nombreuses rencontres qu’il y fit furent déterminantes pour son œuvre. Le présent essai explore avec liberté le réseau d’« intertextualités spéculatives » qui se tissa autour de son œuvre, en esquissant trois de ces rencontres littéraires : celles avec Georges Perec, Arnoldo Palacios et Richard Wright.