Prediction of acute kidney transplant rejection remains imperfect despite several known risk factors. There is an increasing appreciation of the potential importance of the vitamin D pathway in immunological disease and transplantation.
The purpose of this study was to determine the association of 25-hydroxyvitamin D and 1,25-dihydroxyvitamin D with acute rejection.
All consecutive adult patients at the 3 institutions who received a solitary kidney transplant, were able to provide written informed consent, and planned to be followed at the same center post-operatively were included.
Serum concentration of 25-hydroxyvitamin D and 1,25-dihydroxyvitamin D were measured at baseline, 3, and 6 months post-transplantation. Acute rejection was classified using Banff criteria.
The co-primary outcome was the association between 25-hydroxyvitamin D or 1,25-dihydroxyvitamin D and time to first occurrence of biopsy-proven acute rejection (BPAR) within the first year after kidney transplantation. Cox proportional hazards models were fitted taking into account the time-varying nature of serum concentrations of 25-hydroxyvitamin D and 1,25-dihydroxyvitamin D.
From 556 screened patients, data on 327 kidney transplant recipients are included. First BPAR occurred in 54 (16.5%) patients. In adjusted Cox proportional hazards models, the serum concentration of 25-hydroxyvitamin D and 1,25-dihydroxyvitamin D was not associated with acute renal transplant rejection (hazard ratio 1.00; 95% [confidence interval] CI, 0.87-1.14, per 10 nmol/L increase, and hazard ratio 0.97; 95% CI, 0.84-1.12, per 10 pmol/L increase, respectively).
La prévision du rejet aigu d’une greffe de rein demeure imparfaite en dépit des connaissances au sujet de plusieurs facteurs de risque. On remarque cependant un intérêt croissant en regard de l’importance potentielle que pourrait jouer la voie métabolique de la vitamine D dans la maladie immunologique et la transplantation.
Le but de cette étude était d’établir si les concentrations sériques de 25-dihydroxyvitamine D et de 1,25-hydroxyvitamine D sont associées au phénomène de rejet aigu du greffon.
L’étude s’est tenue au sein de trois programmes universitaires de greffe de rein chez des adultes en Ontario, au Canada.
L’étude a inclus tous les patients adultes ayant reçu une greffe solitaire de rein dans les trois établissements concernés, qui pouvaient fournir un consentement écrit et qui avaient prévu être suivis au même centre à la suite de l’intervention.
Les concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D et de 1,25-dihydroxyvitamine D ont été mesurées tout juste après l’intervention et à nouveau après 3 mois et 6 mois. Le rejet aigu a été déterminé en utilisant la classification de Banff.
Le principal critère attendu était une corrélation entre un faible taux de 25-hydroxyvitamine D et de 1, 25-dihydroxyvitamine D et le moment où survient le premier cas avéré par biopsie d’un rejet aigu au cours de l’année suivant la transplantation. Pour l’analyse, des modèles de risques proportionnels de Cox ont été adaptés en tenant compte du fait que les concentrations sériques de 25-dihydroxyvitamine D et de 1,25-hydroxyvitamine D varient au fil du temps.
Parmi les 556 patients sélectionnés, on a retenu les données de 327 receveurs d’une transplantation rénale. Les cas avérés par biopsie d’un premier rejet aigu sont survenus chez 54 de ces patients (16,5 %). Dans les modèles de risques proportionnels de Cox adaptés, les concentrations sériques de 25-hydroxyvitamine D et de 1, 25-dihydroxyvitamine D n’ont pas été associées à un rejet aigu de greffe rénale (risque relatif à 1,00 [IC à 95 %: 0,87, 1,14] par augmentation de 10 nmol/L et à 0,97 [IC95: 0,84, 1,12] par augmentation de 10 pmol/L, respectivement).