Human–wildlife conflicts are increasing in number and intensity making conflict mitigation and coexistence a top priority for wildlife conservation. Domesticated dogs ( Canis lupus familiaris) can mitigate or exacerbate human–wildlife conflict leading to positive and negative impacts on both humans and wildlife. However, the human–dog–wildlife interface is not well understood, particularly in biodiversity hot spots. Madagascar is a tropical biodiversity hot spot with many rare and threatened species of high conservation concern. Here we assess wildlife predation by free‐roaming dogs in communities surrounding Andasibe–Mantadia and Ranomafana National Parks in eastern Madagascar using surveys of dog owners living adjacent to protected areas. Nearly half of survey respondents reported that their dog(s) had killed wildlife. Dogs that spent more time away from home, that traveled to the forest more frequently, that had killed domestic livestock, and that were owned for hunting were more likely to have killed wildlife. Dogs that were fed were approximately 20% less likely to have killed wildlife than dogs that were not fed. Keeping dogs restrained more often and providing food are therefore likely to reduce wildlife predation by dogs provided these are socially acceptable options. Additionally, we found spatial variation in wildlife predation by dogs both between and within our two study regions. These results can help conservation organizations develop targeted, effective interventions appropriately tailored to the local context and prioritize specific areas with higher wildlife predation by dogs.
Abstract in French is available with online material.
Les conflits homme‐faune augmentent en nombre et en intensité, faisant de l’atténuation des conflits et de la coexistence une priorité absolue pour la conservation de la faune sauvage. Les chiens domestiqués ( Canis lupus familiaris) peuvent atténuer ou exacerber ces conflits, entraînant des impacts positifs et négatifs à la fois sur les humains et la faune. Cependant, l’interface homme‐chien‐faune n’est pas bien comprise, en particulier dans les zones haut lieu de la biodiversité. Madagascar est un hotspot de biodiversité tropicale avec de nombreuses espèces rares et menacées qui sont de grande préoccupation pour la conservation. Ici, nous évaluons la prédation de la faune par les chiens en liberté dans les communautés entourant les parcs nationaux d’Andasibe‐Mantadia et de Ranomafana dans l’est de Madagascar par le biais d’enquêtes auprès de propriétaires de chiens vivant à proximité des aires protégées. Près de la moitié des répondants au questionnaire ont déclaré que leur(s) chien(s) avaient tué des animaux sauvages. Les chiens qui passaient plus de temps loin de chez eux, qui se rendaient plus fréquemment dans la forêt, qui tuaient des animaux domestiques et qui étaient possédés pour la chasse étaient plus susceptibles d’avoir tué des animaux sauvages. Les chiens qui ont été nourris étaient environ 20% moins susceptibles d’avoir tué des animaux sauvages que les chiens qui n’ont pas été nourris. Garder les chiens en clôture plus souvent et fournir de la nourriture sont donc susceptibles de réduire la prédation de la faune par les chiens à condition que ce soient des options socialement acceptables. De plus, nous avons trouvé une variation spatiale de la prédation de la faune par les chiens à la fois entre et au sein de nos deux régions d’étude. Ces résultats peuvent aider les organismes de conservation à élaborer des interventions ciblées et efficaces adaptées au contexte local et à prioriser des zones particulières où la prédation par les chiens est plus élevée.