Many people suffering from psychotic illnesses experience persisting impairment of occupational and social function. Evidence assembled since the classical description of schizophrenia over a century ago indicates that both disorganization and impoverishment of mental activity are associated with persisting impairment. Longitudinal studies of young people at risk of schizophrenia reveal that both mental impoverishment and disorganization predict poor long-term outcome. These clinical features are related to cognitive impairments. Evidence from brain imaging indicates overlap in the brain abnormalities implicated in these phenomena, including impaired function of long-range connections between sensory cortex and the salience network, a network engaged in recruiting cerebral systems for processing of information salient to current circumstances.
The evidence suggests that the common features underlying these two groups of symptoms might reflect a core pathological process distinguishing nonaffective from affective psychosis. This pathological process might therefore justifiably be designated the “core deficit” of classical schizophrenia. To develop more effective treatments to prevent persisting disability, we require the ability to identify individuals at risk at an early stage. Recent studies provide pointers toward effective strategies for identifying cases at risk of poor outcome. Accumulating evidence confirms that appreciable potential for neuroplastic change in the brain persists into adult life. Furthermore, brain function can be enhanced by targeted neuromodulation treatments. We now have promising tools not only for investigating the psychological and neural mechanisms that underlie persisting functional impairment but also for identifying individuals at risk and for harnessing brain plasticity to improve treatment.
De nombreuses personnes souffrant de maladies psychotiques éprouvent une déficience persistante de la fonction professionnelle et sociale. Les données probantes assemblées depuis la description classique de la schizophrénie il y a plus d’un siècle indiquent que la désorganisation et l’appauvrissement de l’activité mentale sont associés à une déficience persistante. Les études longitudinales de jeunes personnes à risque de schizophrénie révèlent que tant l’appauvrissement que la désorganisation mentale prédisent de mauvais résultats à long terme. Ces traits cliniques sont liés aux déficiences cognitives. Les données probantes de l’imagerie cérébrale indiquent un chevauchement dans les anomalies du cerveau impliquées dans ces phénomènes, notamment la fonction déficiente des connexions longue portée entre le cortex sensoriel et le réseau de saillance, qui s’occupe de recruter les systèmes cérébraux pour traiter l’information digne d’attention dans les circonstances actuelles.
Les données probantes suggèrent que les traits communs sous-jacents de ces deux groupes de symptômes pourraient refléter un processus pathologique de base distinguant la psychose non affective de la psychose affective. Ce processus pathologique pourrait donc être désigné de façon justifiable « déficit de base » de la schizophrénie classique. Afin de développer des traitements plus efficaces et prévenir la déficience persistante, nous réclamons la capacité d’identifier les personnes à risque à un stade précoce. Des études récentes offrent des pistes de stratégies efficaces pour identifier les cas à risque de mauvais résultats. L’accumulation de données probantes confirme que le potentiel appréciable de changement neuroplastique dans le cerveau persiste dans la vie adulte. En outre, la fonction cérébrale peut être améliorée par des traitements de neuromodulation ciblés. Nous avons dorénavant des outils prometteurs non seulement pour rechercher les mécanismes psychologiques et neuronaux qui sous-tendent la déficience fonctionnelle persistante, mais également pour identifier les personnes à risque et exploiter la plasticité du cerveau afin d’améliorer le traitement.