Communication during a pandemic is key in ensuring adoption of preventive behaviours and limiting disease transmission. The aim of the study was to explore how communication specialists working in health and governmental institutions and healthcare professionals have communicated about COVID-19, and how different groups of the public have perceived official communications on COVID-19.
We conducted an exploratory qualitative study. Data were collected via individual semi-structured interviews and focus-group discussions. The Crisis and Emergency Risk Communication (CERC) model was used as a theoretical framework to guide data interpretation.
We interviewed 6 communication specialists and 5 healthcare professionals. Three focus groups were held with 23 participants (8 young adults, 9 Quebecers of Asian ethnicity, and 6 Quebecers who suffered harshly from economic consequences of the pandemic and measures). Although daily press conferences were rapidly implemented in Quebec, participants highlighted several communication challenges, including accuracy and credibility of information in a context of uncertainties and rapidly evolving knowledge. Participants also identified paternalism, stigmatization of some communities, and issues with promoting action and mobilization of some subpopulations as communication challenges.
La communication en temps de pandémie joue un rôle clé dans l’adoption des comportements préventifs et le contrôle de la transmission de la maladie. Cette étude visait à explorer comment les spécialistes de la communication travaillant dans les institutions gouvernementales et de santé et les professionnels de la santé ont communiqué sur la COVID-19 et comment les différents groupes du public ont perçu les communications officielles sur la COVID-19.
Les données de cette étude qualitative exploratoire ont été recueillies à l’aide d’entretiens individuels semi-structurés et de groupes de discussion. Le modèle de la communication des risques en situation de crise et d’urgence (CERC) a été utilisé comme cadre théorique pour guider l’interprétation des données.
Nous avons rencontré 6 experts en communication et 5 professionnels de la santé. Trois groupes de discussion ont eu lieu avec 23 participants (8 jeunes adultes, 9 Québécois d’origine asiatique et 6 Québécois ayant subi des conséquences financières importantes à cause de la pandémie et des mesures sanitaires). Bien que des conférences de presse quotidiennes aient été rapidement mises en place au Québec, les participants ont souligné plusieurs défis de communication, notamment en ce qui concerne l’exactitude et la crédibilité de l’information dans un contexte d’incertitudes et d’évolution rapide des connaissances. Les participants ont également identifié le paternalisme, la stigmatisation de certaines communautés et les problèmes de promotion de l’action et de mobilisation au sein de certaines sous-populations comme des défis de communication.
Notre étude a démontré que les six principes fondamentaux du CERC n’ont pas tous été appliqués systématiquement dans les interventions de communication au Québec. Malgré certaines limites, les messages sur le risque lié à la COVID-19 ont été communiqués de manière claire et cohérente et ont été généralement bien compris par la plupart des Québécois.