To assess the global position of Canadian life expectancy and to determine the areas of greatest negative impact on life expectancy.
Using retrospective data on life expectancy at birth ( LE 0) and age-standardized mortality rates, Canada was compared with 13 other countries with the longest LE 0. Linear regression models were used to produce trends and projections of LE 0 until 2010.
Canadian women and men currently rank 8 th and 5 th, respectively, in LE 0 among the 14 nations. Canada has one of the smallest annual LE 0 improvement rates among the countries studied. Canadian women progressed significantly slower than nine countries and Canadian men progressed slower than five. Women are improving at only half the rate of men due to narrowing gaps in most mortality risks — mostly for cardiovascular diseases, lung cancer and injury. These trends lowered projected LE 0 ranks of Canadians, especially for women, for 2010.
LE 0 of Canadians is slipping relative to most of the other 13 countries, and more so for women than men. This phenomenon is explained by historically higher mortality rates from ischemic heart disease, cancer and respiratory system disease for all Canadians, coupled with recently lower improvement rates in most mortality risks for Canadian women and in cancers and diabetes for Canadian men. Improving the health and wellness of Canadians, particularly women, demands a priority focus on enhanced chronic disease detection and management as well as strategies to reduce obesity and tobacco use by addressing the determinants of these behavioural risk factors.
Évaluer l’espérance de vie des Canadiens dans une perspective mondiale et déterminer les aspects ayant le plus d’effets nuisibles sur l’espérance de vie.
À l’aide de données rétrospectives sur l’espérance de vie à la naissance (EV0) et de taux de mortalité normalisés selon l’âge, nous avons comparé le Canada aux 13 autres pays où l’EV0 est la plus longue. Des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour produire des tendances et des projections de l’EV0 jusqu’en 2010.
Les Canadiens, femmes et hommes, occupent actuellement le 8 e et le 5 e rang, respectivement, pour l’EV0 parmi les 14 pays à l’étude. Le Canada a l’un des plus faibles taux annuels d’amélioration de l’EV0 de tous les pays étudiés. La progression du taux des femmes au Canada a été plus lente que dans neuf autres pays, et celle du taux des hommes, plus lente que dans cinq autres pays. Le taux des femmes ne s’améliore que dans une proportion correspondant à la moitié du taux des hommes en raison du rétrécissement des écarts entre les sexes pour la plupart des risques de mortalité (principalement les maladies cardiovasculaires, le cancer du poumon et les traumatismes). Ces tendances atténuent les projections du rang que devraient occuper les Canadiens pour l’EV0 en 2010, surtout pour les femmes.
L’EV0 des Canadiens évolue plus lentement que dans la plupart des 13 autres pays, et plus encore pour les femmes que pour les hommes. Ce phénomène s’explique par les taux de mortalité attribuables aux cardiopathies ischémiques, au cancer et aux maladies du système respiratoire, qui ont jusqu’à maintenant été supérieurs chez tous les Canadiens, ainsi que par les taux d’amélioration plus faibles, récemment, de la plupart des risques de mortalité (pour les femmes) et des risques de cancer et de diabète (pour les hommes) au Canada. Pour améliorer la santé et le bien-être des Canadiens, particulièrement les femmes, il faut en priorité améliorer la détection et la prise en charge des maladies chroniques et élaborer des stratégies de réduction de l’obésité et du tabagisme axées sur les déterminants de ces facteurs de risque comportementaux.